Il n'était pas possible de parler de Literature sans évoquer Celui qui fût à la fois Prix Nobel et aussi le "Père" de la langue provençale moderne
(dans le titre du sujet j'ai mis en premier la graphie provençale puis la française )
Voici un premier extrait célébrant "l'âme Provençale" (l'âme de mon Pays)
Amo de moun païs,
Tu que dardaies, manifèsto,
E dins sa lengo e dins sa gèsto;
Quand li baroun picard, alemand, bourguignoun
, Sarravon Toulouso e Bèu-Caire,
Tu qu’empurères de tout caire
Contro li négri cavaucaire
Lis ome de Marsiho e li fiéu d’Avignoun;
Pèr la grandour di remenbranço
Tu que nous sauves l’esperanço;
Tu que dins la jouinesso, e plus caud e plus bèu,
Mau-grat la mort e l’aclapaire,
Fas regreia lou sang di paire;
Tu qu’ispirant li dous troubaire,
Fas pièi mistraleja la voues de Mirabèu;
Car lis oundado seculàri
E si tempèsto e sis esglàri
An bèu mescla li pople,
escafa li coufin,
La terro maire, la Naturo,
Nourris toujour sa pourtaduro
Dóu meme la : sa pousso duro
Toujour à l’óulivié dounara l’òli fin;
Amo de-longo renadivo,
Amo jouiouso e fièro e vivo,
Qu’endihes dins lou brut dóu Rose e dóu Rousau!
Amo di séuvo armouniouso
E di calanco souleiouso,
De la patrìo amo piouso,
T’apelle! encarno-te dins mi vers prouvençau!
Ame de mon Pays
Toi dont l'ardeur se manifeste
et dans sa langue et dans sa geste
Quand les Barons Picards Teutons et Bourguignons
Encerclaient Toulouse et Beaucaire
Toi qui rassemble de tous cotés
Contre les Maures cavaliers
Les Hommes de Marseille et les Fils d'Avignon
Par la grandeur du souvenir
Tu préserves notre espérance
Toi qui dans la jeunesse en plus chaud et plus beau
malgré la mort qui les porte en terre
fais rejaillir le sang des pères
Toi qui inspirant aussi les doux troubadours
Fit aussi bien ronfler la voix de Mirabeau
Car les déluges séculaires
et les éclairs et les tonnerres
auront beau brasser les peuples
et effacer les frontières
La Terre-mère a Nature
Nourrit toujours sa progéniture
Du même lait et même dans la difficulté
l'olivier donnera toujours son huile la plus raffinée
Âme toujours renaissante
Âme joyeuse fière et vibrante
Qui bruisse dans le roseau ou clapote dans le Rhône
Âme de sève harmonieuse
et de calanque ensoleillée
de ma Patrie Ô âme pieuse
je t'appelle incarne toi dans mes vers (provençaux)v
Il n'était pas possible de parler de Literature sans évoquer Celui qui fût à la fois Prix Nobel et aussi le "Père" de la langue provençale moderne
(dans le titre du sujet j'ai mis en premier la graphie provençale puis la française )
Voici un premier extrait célébrant "l'âme Provençale" (l'âme de mon Pays)
[quote][b][u]Amo de moun païs,[/u][/b]
Tu que dardaies, manifèsto,
E dins sa lengo e dins sa gèsto;
Quand li baroun picard, alemand, bourguignoun
, Sarravon Toulouso e Bèu-Caire,
Tu qu’empurères de tout caire
Contro li négri cavaucaire
Lis ome de Marsiho e li fiéu d’Avignoun;
Pèr la grandour di remenbranço
Tu que nous sauves l’esperanço;
Tu que dins la jouinesso, e plus caud e plus bèu,
Mau-grat la mort e l’aclapaire,
Fas regreia lou sang di paire;
Tu qu’ispirant li dous troubaire,
Fas pièi mistraleja la voues de Mirabèu;
Car lis oundado seculàri
E si tempèsto e sis esglàri
An bèu mescla li pople,
escafa li coufin,
La terro maire, la Naturo,
Nourris toujour sa pourtaduro
Dóu meme la : sa pousso duro
Toujour à l’óulivié dounara l’òli fin;
Amo de-longo renadivo,
Amo jouiouso e fièro e vivo,
Qu’endihes dins lou brut dóu Rose e dóu Rousau!
Amo di séuvo armouniouso
E di calanco souleiouso,
De la patrìo amo piouso,
T’apelle! encarno-te dins mi vers prouvençau![/quote]
[b][u]Ame de mon Pays[/u][/b]
Toi dont l'ardeur se manifeste
et dans sa langue et dans sa geste
Quand les Barons Picards Teutons et Bourguignons
Encerclaient Toulouse et Beaucaire
Toi qui rassemble de tous cotés
Contre les Maures cavaliers
Les Hommes de Marseille et les Fils d'Avignon
Par la grandeur du souvenir
Tu préserves notre espérance
Toi qui dans la jeunesse en plus chaud et plus beau
malgré la mort qui les porte en terre
fais rejaillir le sang des pères
Toi qui inspirant aussi les doux troubadours
Fit aussi bien ronfler la voix de Mirabeau
Car les déluges séculaires
et les éclairs et les tonnerres
auront beau brasser les peuples
et effacer les frontières
La Terre-mère a Nature
Nourrit toujours sa progéniture
Du même lait et même dans la difficulté
l'olivier donnera toujours son huile la plus raffinée
Âme toujours renaissante
Âme joyeuse fière et vibrante
Qui bruisse dans le roseau ou clapote dans le Rhône
Âme de sève harmonieuse
et de calanque ensoleillée
de ma Patrie Ô âme pieuse
je t'appelle incarne toi dans mes vers (provençaux)v